mon cahier poème

Trop lourd ce passé, ces gestes infâmes

Lui qui a hanté, torturé mon âme

Qui m’a empêché de devenir femme

Mon corps écorché, condamné aux larmes

La gorge serrée, à rendre les armes

Comment naviguer ? Naufragée je rame

Le diable a profané mon intime

A vos yeux c’est mensonge aussi de ma faute

Je suis coupable et non victime

La honte et la gêne

Ce sont des propos de gens minables

Aujourd’hui je tiens à vous dire la tête haute

Je suis victime et non coupable

Ma double peine

De Stephane BOP

Murmure du temps, ces foutues années envolées

A ressasser ma vie j’ai perdu mais tant gagné

Guidée par l’envie de trouver mon identité

Amoureuse je m’abandonne à lui tout entière

Le paradis c’est infiniment mieux que l’enfer

Il est un âge où l’on sait en gommer les frontières

Portée vers le plaisir, la joie, la force d’y croire

Obstinée, je bâtis ma route en gardant espoir

Rien plus rien je ne crains, ni orages, ni chats noirs

Comme une étoile à mes longues veilles je l’attends

Héros de l’amour qui palpe de son cheval blanc

Echo de mon cœur, pour faire de nous des amants

De Stephane BOP

Le doux son de ma bécane

L’entends tu ? Déjà je plane

A travers ces horizons

Sans me poser de questions

Au hasard, simple mystère

La tête emplie de chimères

C’est un peu ça mon esprit

Mon pas à ton pas se lie

Les routes ne sont pas droites

Ni tracées, ni toutes plates

Pour bonnement figurer

Mon amour, à tes côtés

Des photos, des souvenirs

De ma vie tu peux sentir

Noir et blanc, de la couleur

Le battement de mon cœur

Joli bateau sur l’eau bleue

Qui vogue au plaisir des dieux

C’est un peu ça mon destin

Ma main si près de ta main

Des voiles bien maladroites

Du ciel gris, le temps se gâte

Quand tout se met à tanguer

Mon ancre je sais jeter

 De Stephane BOP

T’as payé le prix

Des pluies, des fracas, des souffrances

Des ces litanies

Qui font prendre de la distance

Moi je veux ton bonheur

Mettre du soleil dans ton cœur

Aussi longtemps que je le pourrai

Dessiner dans tes yeux

Vastes étendues d’un ciel bleu

Aussi longtemps que je le saurai

Ben voilà Copine

T’as su le forcer ton destin

Ce feu qui t’anime

T’as fait retrouver « droit » chemin

Moi je veux croire en toi

A cet or au bout de tes doigts

Aussi longtemps que je le saurai

Porter à ton visage

Magie, strate de doux présages

Aussi longtemps que je le pourrai

C’est un peu de tout ça

Mon amitié pour toi

A D.W.

De Stephane BOP

Des déboires, des déboires encore un de plus

Qu’il regarde ma tête et non pas mon cul

A l’amour maintenant moi je n’y crois plus

Trop flouée par les mots de ces individus

Les hommes

Les hommes fourbes

Un peu calculateurs, un peu vautours

Les hommes

Les hommes fourbes

Sortez de ma vue, et il viendra ce jour !

Des soirées, des soirées où je vais danser

D’un regard anodin il sait m’ensorceler

Il est beau, tellement grand et si musclé

Quel est donc son objectif, son vœu, sa pensée ?

Les hommes

Les hommes fourbes

Un peu simulateurs, un peu trop lourds

Les hommes

Les hommes fourbes

Sortez de ma vie, que mon prince m’entoure !

Dans l’enfance je l’aimais à la folie

Sur son cheval blanc me voyais avec lui

Dans ses bras j’y tombais comme dans un nid

Nous deux heureux pour toute une vie

Les hommes

Les hommes fourbes

Sortez de ma vie, que mon prince m’entoure !

Les hommes

Les hommes fourbes

Ni fiel, ni venin, je veux le bel amour !

Des hommes

Des hommes

Des hommes où ?

D’où l’homme doux ?

De Stephane BOP

Ai-je vraiment fait le bon choix ?

Des doutes encore et encore

A y croire, à garder la foi

On gagne les plus beaux trésors

Baisser les bras, c’est pas pour moi

Mais que me réserve le sort ?

Entre soucis de fin de mois

Et récompense des efforts

Le don, le bagou, je les ai

En moi l’envie, la volonté

Ce foutu manque de confiance

Le temps j’apprends à le dompter

Sur son fil ne plus perdre pied

A moi l’euphorie ! l’assurance !

Sur ce boulevard pas si droit

Je vais arriver à bon port

Mes valeurs font déjà le poids

Pour me transformer en ténor

C’est certain j’ai fait le bon choix

Des succès encore et encore

A y croire, à garder la foi

Dans mes mains les plus beaux trésors

A Sylvie

De Stephane BOP

Des soirs j’aime à danser

Me changer les idées

Les miennes ne sont pas toutes lestes

Des ombres tout autour

Des goujats, des vautours

Scrutent mon corps plutôt que ma tête

Et qu’ils soient maudits !

Comme une Despé

Je ronge en douceur

A saisir l’esprit

La lucidité

Instant de labeur

Je sais leurs appétits

Vulgaires facéties

Si j’ai l’air je suis loin d’être bête

Même regard diffus

Dans ce tohu-bohu

Ma personne je veux qu’on respecte

Et qu’ils se méfient !

Comme une Despé

Je longe les veines

L’âme d’une harpie

Acide, glacée

C’est bien moi la reine

 A S.C.P.

De Stephane BOP

Je me souviens de ces comptines

Que fredonnaient mes grands-parents

Du vacarme dans la cuisine

Où j’attendais bien sagement

Je me souviens de mes babines

De ce pot, son couvercle blanc

Ces ustensiles, ces tartines

Rituel des petits et grands

Une cuillère par ci

Une cuillère par là

Il est tout pour Sylvie

Ce pot de Nutella

Une cuillère par ci

Une cuillère par là

Je cède à cette envie

C’est qui vivra verra

Une cuillère par ci

Une cuillère par là

Maudites calories

Vous n’ferez pas le poids

Une cuillère par ci

Une cuillère par là

Cadet de mes soucis

Ce jeans je n’l’aime pas

Une cuillère par ci

Une cuillère par là

Moi je n’ai qu’une vie

Noisette chocolat

Une cuillère par ci

Une cuillère par là

Pas de pot, tout fini

Trop bon le Nutella

De Stephane BOP

Exigeante je le suis avec moi-même

Mais peut-être un peu trop envers les autres

N’est ce pas les blessures et les peines

Qui jouent sur l’humeur, les décisions fortes ?

D’où me viennent ces étranges colères ?

De la vie, des loupés, des frustrations

Qui te coupent le souffle à trouver l’air

Ailleurs que dans les murs d’une prison

Comme une bête blessée

Ma franchise peut t’étendre

Pour dire certaines vérités

Mieux vaut savoir arrondir les angles

Pourquoi les hommes ne font que me fuir ?

J’ai pourtant quelques bons côtés

Ce roi je ne sais pas le découvrir

Ou ai-je trop tendance à m’en méfier ?

Comment chasser mes doutes et ma peur

Devant l’immensité de l’inconnu ?

Si mes sentiments prennent de l’ampleur

Mon cœur ne deviendra pas son détenu

Comme une bête blessée

Rien d’avance m’est écrit

Pas simple de se laisser aller

Pas d’amour à n’importe quel prix

De Stephane BOP

Quand revient mois de décembre

J’aime retourner au pays

Sentir le feu, le bois ses cendres

Le doux parfum de Strossburi

Je marche dans ma ville ailleurs

A contempler ses lumières

Sa magie me chauffe le cœur

Son Noël gomme les frontières

Grand Sapin, ses rennes

Ses décorations

Village du Partage

Des larmes me viennent

Des joies, des frissons

Mon passé, mes bagages

Vin chaud et cannelle

Gewurztraminer

Noble ce joli grain

Je suis un peu d’elle

Cheveux blonds, yeux clairs

Soyeux blanc, même teint

Le long de l’Ill, Notre-Dame

Un regard, un sourire, méfiance

Ici on te donne un bout d’âme

Si tu sais gagner la confiance

Quand revient mois de décembre

J’aime retrouver mon pays

Parents, frère, sœur m’y attendent

Précieux temps qui nous réunit

 A D.W

De Stephane BOP

Toutes ces paroles, ces rêves, ces secrets

Ces bouts de moi, tout ce que j’ai pu te confier

Ce lien singulier, à s’entendre, à s’écouter

Ces doux partages qui restent en moi gravés

Ton attention, tes maladresses, ton respect

Font naître de mes pas, sobres affinités

Mots prémonitoires, vision bien aiguisée

A lire tes écrits parfois j’en ai pleuré

Ma confiance tu as su venir la glaner

Dans ces longs soirs, ces constats, cette même idée

Pas se poser de questions, vivre à tout donner

Te chuchotant mes desseins en toute amitié

J ‘avais oublié l’essentiel, le vrai

Droit devant et les manches retroussées

Je deviens maître de mon destin

Virage à trois cent soixante degrés

Avec toutes les chances de mon côté

Désormais le monde m’appartient

A D.W

De Stephane BOP

Si je n’ai pas su habiter ton cœur

J’espère au moins avoir pu l’effleurer

Te porter rires, beaux écrits, bonheur

Saisir tes maux, te changer les idées

Des allers je n’attends pas de retour

Je n’avance pas avec des regrets

Le temps me paraît précieux, court si court

Pour rien au monde je le gâcherai

Si je n’ai pas su habiter ton cœur

J’espère au moins avoir pu y poser

Gestes délicats, arômes, candeur

Douce attention et infime respect

Il y a parfois des vies qui se croisent

Des êtres qui au soir vont se lier

Un de ces maudits jours où ils se séparent

L’adieu, ils ne se reverront plus jamais

De Stephane BOP

Des jours et des jours à tomber les cloisons

Des réponses aux méandres des questions

Constat est fait, faut vivre plaisirs à fond

Silence !  Un pas de plus vers la guérison

Je me reconstruis à saisir balle au bond

Nageant là où d’autres prennent le bouillon

Je perçois grand soleil en cet horizon

Douce magie, pleine joie, belles saisons

Du bonheur moi j’en veux jusqu’à ma maison

Et atteindre mes rêves

Jamais y renoncer

La vie est bien trop courte

Pourquoi pas changer d’air

A bout je sais voguer

Sur  ces nouvelles routes

Et espérer qu’il sonne

Roi sur son cheval blanc

Au trot pour l’aventure

Sans en faire des tonnes

Cueillir ce don du temps

Ici-bas nul ne dure

A D.W.

De Stephane BOP

Je connais la grisaille

Les lames qui entaillent

Les cachets qui assomment

Et les alcools qui paument

Je connais labyrinthe

Les douleurs qui éreintes

Du dépit, des soupirs

Mais comment en sortir ?

Des diables, des cris, mal-être

Des remous où je m'empêtre

A genoux, presque raide

Aux côtés obscurs je cède

Un coup de pied aux fesses

Vos mains qui me redressent

Des mots même les durs

Vos voix qui me rassurent

De Stephane BOP

Au pressoir d’argent

J’y emmène Maman, Papa

Au pressoir d’argent

D’un coup le temps se suspend

Au pressoir d’argent

Bordeaux s’illumine tendrement

Au pressoir d’argent

Et nous berce dans ses bras

De Stephane BOP

Paradis étoilé de ta cachette

A contempler, beaux souvenirs en tête

Souris à la vie pour toi rien ne s’arrête

Clair de lune illumine ma silhouette

Ainsi soit-il, d’ici ma voix te répète

Le bonheur t’attend, va si tu te sens prête

Bien-aimée, méfie-toi de tes conquêtes

Avance avec celui qui te respecte

Zigzag vaut mieux qu’intention toute faite

Imprégné de mon aura que ton âme projette

Nouvel émoi, y goûter un jour, je te le souhaite

De Stephane BOP

Sinueuses routes

Fauché en plein vol

Des larmes, des doutes

C’est dieu qui me vole

S’il existe un prince

Tout doux, verbe drôle

D’un pas même mince

M’émeu, me cajole

Si tout à coup mon cœur grince

La tête sur son épaule

Qu’il ne me demande pas de t’oublier

Tu feras à jamais partie de moi

Ces blessures ne peuvent pas s’effacer

On vit avec et autrement je crois

Au diable les contraintes !

A D. W.

De Stephane BOP

A ton message

Je ne réponds pas

Mots francs en éclats

Bien mince mon courage

Un grand oui, petit non

Te le dire en face

Tout mon sang se glace

L'ange devient démon

Joli mensonge songe à peiner

Peu délicat

Gommé le respect

Joli ment, songe, ronge à blesser

En mauvais état

Mon coeur muet

A N & L

De Stephane BOP

Maman Papa, Ô joie ! je vous aime

A vos cœurs sont dessinées mes veines

Tout cet amour c’est mon jardin d’éden

Havre de paix je cueille en vos diadèmes

Il est des airs câlins qui me reviennent

Sacrés, éternels, mon Roi ma Reine

A Sylvie

De Stephane BOP

Silence tout autour

Après ta voix je cours

Des signes, des détours

Entends mes bruits sourds

Tes mots comme un tambour

Mes mains comme abat-jour

Dansent yeux de velours

Entends mes bruits sourds

De mon coeur troubadour

Tes lèvres mon faubourg

Pour comprendre à mon tour

Entends mes bruits sourds

Des préjugés lourds

Ils en auront toujours

Mais qu'importe ! l'amour

Entend mes bruits sourds

De Stephane BOP