11 février 2012
L'ADIEU
Si je n’ai pas su habiter ton cœur
J’espère au moins avoir pu l’effleurer
Te porter rires, beaux écrits, bonheur
Saisir tes maux, te changer les idées
Des allers je n’attends pas de retour
Je n’avance pas avec des regrets
Le temps me paraît précieux, court si court
Pour rien au monde je le gâcherai
Si je n’ai pas su habiter ton cœur
J’espère au moins avoir pu y poser
Gestes délicats, arômes, candeur
Douce attention et infime respect
Il y a parfois des vies qui se croisent
Des êtres qui au soir vont se lier
Un de ces maudits jours où ils se séparent
L’adieu, ils ne se reverront plus jamais
De Stephane BOP
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